le mardi 21 mai 2024
Bruxelles a joué un rôle crucial dans le développement artistique de James Ensor. Même si tout jeune l’Ostendais quitte Bruxelles fâché de son séjour à l’académie. Celle-ci le trouve mauvais peintre mais excellent dessinateur. Ce n’est évidemment pas du goût de James Ensor qui la critique pour son académisme : « une boîte à myopes » écrit-il.
L’exposition « James Ensor. Inspired by Brussels », plongeait le visiteur dans le monde imaginaire du peintre et lui faisait découvrir comment la ville a contribué à façonner la peinture du maître.
Nous avons découvert des peintures et des oeuvres graphiques dans un lieu où Ensor a souvent fait escale pendant ses années passées à Bruxelles : le palais de Charles de Lorraine, un joyau caché au coeur de la ville.
Ce n’est pas une coïncidence. À l’époque d’Ensor, ce palais abritait le Musée d’Art moderne. Dès 1887, l’artiste y a exposé des oeuvres qui ont beaucoup fait parler d’elles, conjointement avec des cercles artistiques. Parmi eux, « Les XX » dont il est membre fondateur et « La Libre Esthétique » qui lui a succédé. Ce palais historique, qui accueille aujourd’hui les expositions temporaires de la Bibliothèque royale de Belgique, la KBR, était le lieu de rencontre par excellence de l’avant-garde au XIXe siècle.
Fruit d’une collaboration entre les Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique et la KBR, l’exposition « James Ensor. Inspired by Brussels » réunissait des oeuvres célèbres sur toile et des trésors cachés sur papier.
Comment mieux terminer cette matinée de redécouverte de ce grand artiste belge qu’en déjeunant au Roy d’Espagne, la célèbre brasserie-restaurant nichée au coeur de la Grand-Place de Bruxelles.