Le lundi 5 octobre 2020
Aujourd’hui, se maquiller fait partie du quotidien des femmes. Mais si les premières traces de maquillage apparaissent déjà en 5.000 avant notre ère, khôl, fards et ombres n’ont pas toujours été des gestes anodins. Des premières utilisations qui permettaient avant tout aux hommes et aux femmes de se protéger du soleil et des insectes, au maquillage tribal qui signait la place dans le société, il en a fallu du temps pour que le maquillage accède au statut qui est le sien aujourd’hui.
Au Moyen Age comme au début du 19e, il est mal vu, signe d’une vie dissolue et de moeurs douteuses. Au 16e siècle, il sert avant tout à dissimuler les disgrâces que sont boutons et taches brunes... C’est au début du 20e siècle seulement qu’il acquiert ses lettres de noblesse et se pose comme le symbole de la libération de la femme, pour être ensuite remis en cause aujourd’hui par celles qui ne veulent plus s’astreindre à ce diktat de perfection.
Le maquillage, c'est aussi la couleur. Nous avons donc plongé dans le monde fascinant du bleu, du rouge, du vert... pour découvrir comment notre oeil perçoit et analyse ces ondes lumineuses, quels tons adopter pour se mettre en valeur et quelles sont les tendances. Nous avons vu la symbolique des couleurs et comment elles influencent notre langage : pourquoi voit-on rouge, est-on vert de colère ou blanc de peur ?
Nous avons aussi vu comment, au fil du temps, il a aussi été synonyme de statut social et nous découvrirons pourquoi il n’est finalement pas aussi futile qu’on le pense !
Laurence Descamps