Julian Calder - Royal Collection Trust
le mardi 22 avril 2025
Pendant des siècles, le portrait a joué un rôle essentiel dans la perception que le public a de la famille royale britannique. Une exposition inédite de la King’s Gallery de Londres a retracé l'évolution de la photographie de portrait royal des années 1920 à nos jours, réunissant plus de 150 tirages photographiques, épreuves et documents de la Collection royale et des Archives royales.
On pouvait découvrir les oeuvres des photographes royaux les plus célèbres, de Cecil Beaton et Dorothy Wilding à Annie Leibovitz et Rankin. Une manière unique d’explorer les relations étroites entre les modèles royaux et les photographes, visibles le plus clairement à travers l'objectif d'Antony Armstrong-Jones (plus tard Lord Snowdon), qui a épousé la princesse Margaret en 1960.
L'exposition mettait en lumière les processus en coulisses, depuis les annotations manuscrites des photographes jusqu'à la correspondance inédite avec les membres de la famille royale et leur personnel, révélant les histoires derrière certaines des photographies les plus célèbres jamais prises de la famille royale.
Patrick Weber nous a raconté l’histoire de ces portraits Windsor mais en remontant plus loin... dès le règne de la reine Victoria. À côté de la peinture (traditionnel vecteur de l’image royale), la photo joue un rôle essentiel dans la communication du palais. Il y a bien sûr les photos officielles, les portraits posés. Mais il y a aussi les photos volées, les clichés qui ont été diffusés sans l’accord des principaux intéressés. Ce fut l’occasion de revenir sur les années Diana, les portraits d’Elizabeth, les clichés glamour d’Edouard et Wallis.