le vendredi 17 janvier 2025
Désolés, l’activité est complète.
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A la frontière entre la Flandre occidentale et la Flandre orientale, la région de la Lys a inspiré le peintre Emile Claus dont le décès est commémoré par une superbe expo dans sa ville de coeur, Deinze. Entre les méandres de la rivière, à Sint-Martens-Latem, une autre perle vient de rouvrir ses portes : le musée Dhondt-Daenens. Deux excellentes raisons de nous y rendre.
2024 marque le 100ème anniversaire de la mort d’Emile Claus (1849-1924), considéré comme un des plus grands impressionnistes de notre pays.
A l’époque déjà, il jouissait d’une grande renommée comme le Prince du luminisme.
Avec l’oeuvre clé « La récolte des betteraves » et de nombreuses autres toiles, Emile Claus est inextricablement lié à la collection du musée MUDEL et à la région de la Lys où il a passé la plus grande partie de sa vie.
Sa vocation est précoce, à l'âge de vingt ans il s'inscrit à l'Académie d'Anvers et décide de se consacrer entièrement à la peinture. A 30 ans il s'embarque pour l'Afrique du Nord et à son retour la lumière sera la vie de ses toiles et sa propre vie.
Il peint avec des couleurs élémentaires, il décompose le prisme et le réfracte à travers les tons.
En 1882, il installe sa résidence à Astene et il appelle Zonneschijn sa villa sise au bord de la Lys. James Ensor dira à ce propos : « C'est là qu'il tirera le soleil en bouteille ». Les grandes expositions internationales le réclament avec enthousiasme, les musées acquièrent ses oeuvres. Au sommet de sa gloire et financièrement aisé, il se voit forcé, à soixante-cinq ans, de se réfugier à Londres pendant la première guerre mondiale. Revenu à Antenne, il y décède le 14 juin 1924 et est inhumé dans le jardin de sa villa.
Le musée Dhondt-Daenens était déjà connu pour être un bâtiment unique. C’est un exemple de l’architecture moderniste en Belgique, conçu pour une incidence unique et caractéristique de la lumière par ses fenêtres hautes et étroites et les dômes du plafond. Il vient de se doter d’une annexe rénovée qu’il inaugure avec l’expo Eloquent Formalism. Elle présente pour la première fois une large sélection de la collection de la Fondation Andries-Vanlouwe. La collection a été constituée pendant la période de la guerre froide et comprend surtout des oeuvres de cette période, mais aussi d’artistes tels que Spilliaert, Poliakoff, Fontana et Rothko.
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